De gamer à créateur, il n’y a qu’un pas qui, pour les joueurs consoles, se résume bien souvent à acheter sa première carte de capture. De quoi récupérer l’écran de sa console tout en jouant, et diffuser le tout dans une émission pour Twitch, YouTube et consorts. Mais voilà : toutes les cartes ne se valent pas, et la procédure peut avoir plus de défauts qu’on ne l’imagine de prime abord. Pour tout remettre à plat, AverMedia a sorti la nouvelle Live Gamer Ultra 2.1 : de quoi profiter de toutes les dernières générations de consoles et de PC sans trop se prendre la tête.

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Caractéristiques de l’AverMedia Live Gamer Ultra 2.1

Design et ergonomie : petit boîtier pour grands signaux

Le grand avantage de l’AverMedia Live Gamer Ultra 2.1 est son format. En boîtier USB-C plutôt qu’en carte de capture, il plaira particulièrement aux personnes aimant pouvoir improviser une production de n’importe où. Où à ceux qui n’ont pas forcément un port PCIe disponible sur leur machine, bien sûr.

Dès la sortie de la boîte, le maximum est fourni. Nous retrouvons un câble HDMI 2.1 qui remplit bien les spécifications de la 4K à 144 Hz maximum, un câble USB-C reprenant bien les spécifications (notamment en termes de bande passante) nécessaires à faire fonctionner l’USB 3.2 Gen 2 correctement, et enfin un câble jack 3.5 qui permettra de connecter sa manette ou un casque pour transmettre l’audio d’une session en vocal avec ses amis. Tout ce qu’il faut donc, bien que le câble lui-même n’est tout de même pas bien grand, et les futurs acheteurs devront peut-être faire attention à le renouveler selon leur setup. Dès lors, bonjour la chasse aux bonnes spécifications dans ce qui est devenu un grand champ de mine : acheter le câble USB-C correct. Cherchez de l’USB C 3.2 Gen 2 et n’en démordez pas !

Le boîtier Live Gamer Ultra 2.1 est de très petit format, mais reste qualitatif. On retrouve à son dos toute la connectique nécessaire : un port HDMI d’entrée, sur lequel il faudra connecter sa console ou son PC pour en récupérer le flux vidéo, et un port HDMI de sortie, pour pouvoir afficher l’image sur un écran par la suite. L’important avec le Live Game Ultra 2.1 est qu’il supporte enfin pleinement le signal HDMI 2.1, et peut donc faire traverser un flux 4K jusqu’à 144 Hz sur le moniteur connecté avec reconnaissance d’un taux de rafraîchissement variable. Comprenez que pour profiter pleinement d’une PS5, d’une Xbox Series X ou d’un PC gamer récent, c’est le boîtier qu’il vous faut.

Mais attention : cela ne veut pas dire que la capture se fera à 144 Hz. Celle-ci reste limitée en 4K à 60 Hz. Le HDR est au moins bien supporté ici, ce qui veut dire qu’aucun gamer n’aura vraiment à sacrifier le meilleur affichage possible pour son retour. À l’avant, on retrouve surtout comme un détail du design : une grande bande RGB multicolore, qu’il est possible de configurer, mais qui a la fâcheuse tendance à rester allumée même lorsque l’ordinateur est éteint. On aurait ici apprécié avoir plus de choix, comme une seconde sortie HDMI à l’avant pour s’adapter à un setup où l’organisation des câbles est plus linéaire.

Logiciel : terriblement vieillot

Pour les bons points que l’on peut souligner sur le matériel, l’aspect logiciel d’AverMedia laisse toujours à désirer. Pour le dire simplement, en quelques mots : qu’est-ce que c’est vieillot. Heureusement, nous pouvons nous arrêter à AverMedia Gaming Utility, un petit utilitaire logiciel qui permet de régler l’éclairage LED (avec tous les effets habituels), vérifier les mises à jour firmware et voir la connexion des différents ports.

Pour le reste, RECentral semble à peine avoir évolué depuis toutes ces années. Nous sommes toujours face à un logiciel qui sent bon la naphtaline. La nostalgie de Windows XP a ses limites, surtout d’un point de vue des performances : si les options d’enregistrement et de direct sont bien là, notamment la liaison facile à ses comptes Twitch ou YouTube pour ne citer qu’eux, et qu’elles sont assez larges, l’interface de création de scènes et de plan est d’un autre âge et est à peine utilisable.

En tout et pour tout, il n’y a que deux points positifs à souligner : le temps disponible d’enregistrement, une bonne idée pour les créateurs débutants, et la latence très minime de l’affichage qui permettra de jouer à bon nombre de jeux directement via l’interface. Du moins, pour les expériences qui ne sont pas compétitives. On aurait aussi apprécié voir une compatibilité avec le nouveau codec AV1, quitte à être dans la modernité, même si le H264 et le x265 sont toujours très utilisés.

Autrement ? Il faudra obligatoirement bosser avec OBS, Streamlabs et tous ces logiciels de streaming qui ont le grand avantage d’être complets, mais le désavantage de ne pas être particulièrement facile à appréhender pour les néophytes. C’est donc encore une occasion manquée pour AverMedia sur le plan logiciel, qui ne fait que le minimum syndical pour guider ses utilisateurs. Au moins, soulignons tout de même que la carte de capture est reconnue sans aucun problème par Windows.

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Conclusion