Un avis très négatif, rien à voir avec les deux zigotos qui semblent obnubilés par leur guerre des consoles, témoignant de leur grande immaturité (et encore, je suis clément). Tales of Kenzera: ZAU aura été pour moi... une bien sale surprise.
J'en ai fait des Metroidvania dans mon parcours de joueur, et c'est peut-être ce qui explique pourquoi j'ai beaucoup d'amertume envers ce titre.
Tout du long, j'ai eu la franche impression de jouer à un titre développé par des développeurs (actionnaires ?) cyniques pensant que coller des niveaux au level-design fades et en donnant des améliorations de temps en temps serait suffisant pour faire un Metroidvania suffisant. Il n'en est rien, et c'est peu de le dire.
Finissable en environ 8h, le game design est infect au possible. Des combats illisibles et brouillons. Mention spéciale à certains ennemis qui ont une barre de santé longue à en pleurer (je pense à celui qui peut se protéger, y a personne dans l'équipe des bêta testeurs qui a vu un petit problème ???). Les boss sont aussi d'effroyables sacs à PV avec très peu de patterns différents, les rendant intensément ennuyeux.
Si vous aimez les vieux Mega Man, peut-être que vous aurez un certain plaisir car Tales of Kenzera ADORE proposer des piques qui one-shotent... J'vous assure qu'on éclate de rire quand on respawn pour être placé juste à deux mètres d'un autre piège mortel. A ce compte, autant jouer à Geometry Dash.
Non content de proposer un jeu fatiguant à naviguer (le backtracking est une horreur. Qui a eu l'idée de concevoir une map qui spoile TOUTE une nouvelle zone dès qu'on y entre... où est l'exploration ? Le dernier Metroidvania que je connais qui a fait un tel coup, c'était Outland en 2011, au moins dans ce dernier cela semblait bien plus justifié. Car dans Tales of Kenzera, on ne peut pas savoir où on n'est pas encore allé, pas de marqueurs, rien, le foutage de gueule total. Ca craint vraiment).
Si le thème est sérieux, il est néanmoins traité avec tellement de simplicité qu'il est oubliable. Pourtant il y a de quoi faire avec le deuil mais... rien. Le protagoniste est insupportable et son obsession pour son père est bien plus pathologique que normale. Heureusement cela semble se calmer un peu sur la fin, mais c'est raté. On est à des années-lumière de l'écriture d'un Celeste.
Quitte à le comparer à d'autres jeux, je souhaiterai finir par reparler encore une fois un peu des combats. Je les trouve très inspiré de Guacamelee! avec cette histoire de bouclier à péter avec la bonne forme (la Lune pour les attaques à distance, le Soleil pour le corps-à-corps), de ce côté un peu bourrin... Mais là encore, rien ne va. L'inertie du personnage est étrange, pouvant faire autant preuve de souplesse que d'une lourdeur inexplicable. Le pauvre chaman peut se faire enchaîner sans qu'on puisse réagir, devenant la petite victime du jeu (bon courage à ceux qui voudront faire les trois challenges reposant sur une succession d'ennemis à combattre, j'ai eu le courage de faire que les deux premières !).
Malgré son joli enrobage (l'univers proposé avec cette ambiance africaine est très plaisante à parcourir, les musiques tribales accompagnent bien le titre), tout ce qui est rapporté au gameplay est exécrable ou dépassé. C'est une facilité pour moi de le comparer à Prince of Persia: The Lost Crown mais... jetez-vous sur ce dernier plutôt que sur ce navrant titre d'EA Originals.
Catastrophe industrielle !! Aucune diversité !! On survole la forme pour oublier totalement le fond !! Dans un monde ou des pépites comme god of war ou last of us existent, jouer à ce jeu ne fait aucun sens ! À oublier !
Un avis très négatif, rien à voir avec les deux zigotos qui semblent obnubilés par leur guerre des consoles, témoignant de leur grande immaturité (et encore, je suis clément). Tales of Kenzera: ZAU aura été pour moi... une bien sale surprise.
J'en ai fait des Metroidvania dans mon parcours de joueur, et c'est peut-être ce qui explique pourquoi j'ai beaucoup d'amertume envers ce titre.
Tout du long, j'ai eu la franche impression de jouer à un titre développé par des développeurs (actionnaires ?) cyniques pensant que coller des niveaux au level-design fades et en donnant des améliorations de temps en temps serait suffisant pour faire un Metroidvania suffisant. Il n'en est rien, et c'est peu de le dire.
Finissable en environ 8h, le game design est infect au possible. Des combats illisibles et brouillons. Mention spéciale à certains ennemis qui ont une barre de santé longue à en pleurer (je pense à celui qui peut se protéger, y a personne dans l'équipe des bêta testeurs qui a vu un petit problème ???). Les boss sont aussi d'effroyables sacs à PV avec très peu de patterns différents, les rendant intensément ennuyeux.
Si vous aimez les vieux Mega Man, peut-être que vous aurez un certain plaisir car Tales of Kenzera ADORE proposer des piques qui one-shotent... J'vous assure qu'on éclate de rire quand on respawn pour être placé juste à deux mètres d'un autre piège mortel. A ce compte, autant jouer à Geometry Dash.
Non content de proposer un jeu fatiguant à naviguer (le backtracking est une horreur. Qui a eu l'idée de concevoir une map qui spoile TOUTE une nouvelle zone dès qu'on y entre... où est l'exploration ? Le dernier Metroidvania que je connais qui a fait un tel coup, c'était Outland en 2011, au moins dans ce dernier cela semblait bien plus justifié. Car dans Tales of Kenzera, on ne peut pas savoir où on n'est pas encore allé, pas de marqueurs, rien, le foutage de gueule total. Ca craint vraiment).
Si le thème est sérieux, il est néanmoins traité avec tellement de simplicité qu'il est oubliable. Pourtant il y a de quoi faire avec le deuil mais... rien. Le protagoniste est insupportable et son obsession pour son père est bien plus pathologique que normale. Heureusement cela semble se calmer un peu sur la fin, mais c'est raté. On est à des années-lumière de l'écriture d'un Celeste.
Quitte à le comparer à d'autres jeux, je souhaiterai finir par reparler encore une fois un peu des combats. Je les trouve très inspiré de Guacamelee! avec cette histoire de bouclier à péter avec la bonne forme (la Lune pour les attaques à distance, le Soleil pour le corps-à-corps), de ce côté un peu bourrin... Mais là encore, rien ne va. L'inertie du personnage est étrange, pouvant faire autant preuve de souplesse que d'une lourdeur inexplicable. Le pauvre chaman peut se faire enchaîner sans qu'on puisse réagir, devenant la petite victime du jeu (bon courage à ceux qui voudront faire les trois challenges reposant sur une succession d'ennemis à combattre, j'ai eu le courage de faire que les deux premières !).
Malgré son joli enrobage (l'univers proposé avec cette ambiance africaine est très plaisante à parcourir, les musiques tribales accompagnent bien le titre), tout ce qui est rapporté au gameplay est exécrable ou dépassé. C'est une facilité pour moi de le comparer à Prince of Persia: The Lost Crown mais... jetez-vous sur ce dernier plutôt que sur ce navrant titre d'EA Originals.
Catastrophe industrielle !! Aucune diversité !! On survole la forme pour oublier totalement le fond !! Dans un monde ou des pépites comme god of war ou last of us existent, jouer à ce jeu ne fait aucun sens ! À oublier !
Tales of Kenzera est ENFIN une bouffée d'air frais. l'Afrique y est représentée ! Je trouve l'avis des joueurs Très injuste, ou simplement raciste...