Au coeur des actualités pour son premier rôle dans Love Lies Bleeding, Kristen Stewart en profite pour lâcher ses impressions sur l'industrie.
À l'affiche du thriller Love Lies Bleeding, l'actrice américaine Kristen Stewart accorde actuellement quelques interviews à la presse spécialisée. Féministe aguerrie, elle a récemment crié son amour pour le dernier long-métrage de Greta Gerwig, Barbie, se proclamant "obsédée" par le projet et clamant qu'elle en était une "super-fan". La vedette s'était même dite émue lors de la performance musicale aux Oscars de l'acteur Ryan Gosling, interprète de Ken dans le film : "Pour une raison que j'ignore, j'ai pleuré et ri en regardant le truc de Ken. C'est émouvant, mec, de voir Greta regarder ça. Quand ils ont fait une coupure sur elle et qu'elle était au premier rang en train de chanter et de regarder la chose qu'elle a aidé à lancer....". Pour autant, Stewart en est bien certaine, Barbie ne peut à elle seule défaire les anciens systèmes d'oppression.
"Cela semble bidon"
Dans une interview accordée au magazine Porter, l'actrice appuie la nécessité d'un changement dans l'industrie, et de la faible portée que peut avoir Barbie.
On pense que l'on peut cocher ces petites cases et se débarrasser du patriarcat et de la façon dont nous en sommes tous faits. Il est facile pour eux de se dire : "Regardez ce que nous faisons. Nous faisons le film de Maggie Gyllenhaal ! On fait le film de Margot Robbie !" Et vous vous dites : Ok, cool. Vous en avez choisi quatre.
Et d'ajouter : "Et je suis admirative de ces femmes, je les aime, mais cela semble bidon. Si nous nous félicitons mutuellement d'avoir élargi la perspective, alors que nous n'en avons pas fait assez, alors nous cessons d'élargir". A l'affiche de Love Lies Bleeding le 12 juin prochain, Stewart fait également ses débuts dans la réalisation de films avec The Chronology of Water, au sujet duquel elle dit : "Je ne ferai pas un putain d'autre film avant d'avoir fait ce film. Je vous le dirai, c'est sûr. Je pense que ça va faire bouger les choses". Son projet est une adaptation des mémoires éponymes de Lidia Yuknavitch, dont Imogen Poots (Vivarium) est pressentie pour jouer le rôle principal.
Mon film parle d'inceste, de règles et d'une femme qui reprend violemment possession de sa voix et de son corps, et il est parfois difficile à regarder... mais ce sera un putain de tour de manège. Je pense que les gens voudraient voir ça, mais je pense aussi que les gens veulent peut-être regarder des films sur Jésus et les chiens.