Jusqu’au 05 janvier 2025, les amateurs du réalisateur James Cameron peuvent se rendre à la cinémathèque française pour voir l’exposition qui lui est consacrée. On y apprend que c’est lui qui est à l’origine de l’un des portraits de Titanic… mais qu’en plus, cela ne pouvait clairement pas être DiCaprio.
James Cameron : artiste avant d'être réalisateur
On en a parlé en début de mois. Le réalisateur James Cameron a tous les talents : s’il n’avait pas été un immense réalisateur, il aurait très bien pu avoir une grande carrière dans un autre domaine artistique. C’est dans le cadre d’une exposition rétrospective organisée à la cinémathèque française que le Canadien a déposé des dessins, des tableaux ou encore des maquettes réalisés par ses soins. Un travail qu’il décrit comme étant le portrait des idées qu’il a eu depuis son plus jeune âge :
C'est vraiment comme une biographie de mes idées, d'enfant jusqu’à aujourd'hui. Je ne me considère pas comme un artiste au sens strict. Mais la valeur ajoutée de cette expo, c'est de présenter mon évolution de réalisateur en tant qu'artiste. J'essaye de peindre avec de la lumière sur grand écran
Outre les maquettes de Terminator ou de celles du squelette du Xénomorphe d’Alien, c’est aussi James Cameron qui a réalisé le dessin original du nu de Rose dans Titanic.
DiCaprio "ne sait pas du tout dessiner"
Si ce n’est pas la scène la plus mémorable de Titanic, la scène du portrait entre Jack (Leonardo DiCaprio) et Rose (Kate Winslet) est bien considérée comme une séquence culte du long-métrage. Un moment de flirt entre les deux protagonistes; et les spectateurs se sont souvent demandés qui étaient à l’origine du portrait. On apprend donc que c’est bien James Cameron qui en est l’auteur. Au micro de la chaîne télévisée France 2, il précise même que c’était impossible que ce soit l’acteur italo-américain à l’origine du dessin.
C'est un grand artiste, un super acteur, mais il ne sait pas du tout dessiner.
De quoi appuyer ses déclarations suivantes. Concernant Avatar, affichant des acteurs non-reconnaissables, il considère que le plus important avant tout que “l’essentiel, c’est la performance des acteurs”.
L’exposition est portée jusqu’au 05 janvier 2025 à la cinémathèque française. Elle est située 51 rue de Bercy, à Paris dans le 12e arrondissement.